Hubert Goltzius (1526-1583) fut peintre et graveur, imprimeur, numismate érudit, « antiquaire ». Le titre de son principal livre Caesar Augustus Sive Historiae Imperatorum Caesarumque Romanorum Ex Antiquis Numismatibus Restituae [César Auguste ou Histoire des empereurs romains d'après les monnaies et médailles] (Brughes, 1574) suggère qu'il n'y était pas question d'Eschyle ni des embaumements.

Quant à l'Apothéose d'Orphée, Hugo dit lui-même que ce titre ne figure pas dans le catalogue qui attribue à Eschyle le plus grand nombre d'oeuvres.

Un écrit très rare de Deslyons, dont Nodier possédait peut-être un exemplaire, une note dans cet écrit citant un autre érudit très rare, qui lui-même mentionne le titre d'une pièce d'Eschyle ayant échappé à la recension la plus large de ses oeuvres mais récitée aux mystères des Lycomides, qui ne sont pas un jour férié de la Grèce mais une famille d'Eleusis chargée de chanter les hymnes orphiques aux mystères d'Eleusis (article ORPHEE de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert): on ne peut pas dire que Hugo dissimule être lui-même l'auteur de ce titre, sorti du rêve et qui y reconduit, L'Apothéose d'Orphée. Mais cela n'apaise pas la soif qu' « on aurait de lire cette oeuvre ».